quarta-feira, 18 de dezembro de 2013

J’accuse la haine - Daouda Mbouobouo Cameroun




De notre ambassadeur Daouda Mbouobouo Cameroun
et de                 "                       Jean Illel France
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 J’accuse la haine. Je dénonce l’ignorance. Je préconise l’amour, la paix.
 J’accuse la haine qui est en train de détruire l’humanité, le monde. L’ignorance des hommes, l’intolérance qui est en train de nous conduire, l’espèce humaine, droit au mur. La société en souffre, les familles aussi. Ah les hommes !
A cause des intérêts égoïstes nous avons tourné le dos à la vertu pour le vice, le mensonge par souci de puissance. La question est toute simple : « Où  puise t –on la vraie puissance, du côté du bien ou du côté du mal ? »D’ailleurs qu’est ce que le bien ? Qu’est ce que le mal ? Le bien n’est rien d’autre que la suppression de toute sensibilité, l’exaltation de la finesse. En réalité c’est comme la mort qui délivre de la douleur et purifie l’âme.la transhumance, le passage forcé, l’exutoire pour le nirvana. Le mal n’est il pas la gangrène, la mort ?
La nature nous parle, les expériences sont légions. La mort qui frappe n’émeut plus l’homme. La vie de l’être humain est banalisée, la violence est partout présente et personne ne voit en l’autre soi même. Chacun est conscient de son destin exceptionnel ; l’ordre a foutu le camp.
C’est de l’amour avec son soleil que viendra le beau temps. Nous souffrons donc par ignorance, l’ignorance de tout, de nous même. Ce n’est pas de la méchanceté car comme le disait Socrate « Tout mal de l’homme dérive d’une ignorance de soi qui se prend pour savoir ».L’ignorance est donc bêtise.
Voilà pourquoi j’accuse, je dénonce et préconise…
La vie est tellement courte, éphémère que le mal, des ténèbres même pour si peu ne devrait avoir nulle place pour survivre au détriment de la lumière. Nous devons respirer, chanter, danser, vibrer au rythme de l’amour afin de mieux le communiquer autour de nous. C’est le seul moyen de s’affranchir des souffrances, d’appréhender le bonheur pour prétendre un jour le caresser. Nous sommes tous des frères et des sœurs peu importe l’enveloppe de peau pour peu que nous soyons tous des êtres humains. Nous sommes issus d’un même père mais peut être de différentes mères pour justifier la couleur de notre peau ! Quand nous l’auront intégré, nous comprendrions que la guerre n’a pas sa place parmi nous. Il y’aura moins de guerre et plus de paix.
Aimer l’autre comme on s’aime.
Il suffit de ne pas faire à l’autre ce que vous n’aurez  pas souhaité qu’on vous fasse. Tout le temps se mettre à la place de l’autre, l’humecter, le sentir pour mieux ressentir ses souffrances, ses sensations, ses craintes, ses désirs, ses angoisses. Juste comprendre que nous sommes tous fait de chair et que la violence sur le corps, la violence psychologique, la violence domestique, la violence économique fait aussi mal à l’autre comme à soi même car en réalité personne ne choisit de naître sous telle ou telle bannière. Il n y a pas de race d’affligés ou de race de refugiés ou encore de race de privilégiés mais tout simplement une race humaine astreints à vivre ensemble dans une société.
La différence est une richesse.
L’autre c’est mon ciel car il nous permet au quotidien de nous améliorer, de comprendre que le monde est divers complexe et riche mais surtout que la vérité est universelle. La vérité n’a ni race, ni ethnie, ni religion. L’homme est donc à la fois le problème et la solution et le monde une construction chacun ayant un rôle fondamental à jouer à moins d’en prendre conscience. Ah la conscience quand tu nous joues des tours. Rabelais disait à juste titre que « La science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
Nous luttons dès lors contre la souffrance, nous exhibons nos craintes face à la démesure à l’oppression comme  jadis des esclaves dans les champs de coton. Cultivons plutôt l’amour, la paix pour meubler notre séjour sur cette terre aride. Les oiseaux n’ont certes pas la même couleur, les hommes n’ont pas la même taille encore moins les arbres, ni l’eau, ni le feu ne se ressemble ! Que dire de la femme ou de l’homme mais ils sont tous complémentaires. L’amour doit donc être désintérêt et est pardon sinon comme le volcan en furie nous fera pleurer de nos égarements.
En réalité, nous cherchons l’amour sans le savoir toute notre vie. Cet amour qui signifie qu’on pardonne effectivement tout si tant est qu’on retrouve la paix intérieure. Cette paix qui nous permet de nous dépasser, de triompher des vicissitudes de la vie, des affres des détails, de la « méchanceté »qui à vrai dire est ignorance et nous empêche  d’y voir clair…Et pourtant l’amour, la paix vit en nous. Nous sommes originellement  Amour.

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Delasnieve Daspet