De notre ambassadeur Daouda Mbouobouo
Cameroun
et
de " Jean Illel France
.
J’accuse la haine. Je dénonce l’ignorance. Je préconise l’amour, la
paix.
A
cause des intérêts égoïstes nous avons tourné le dos à la vertu pour le vice, le
mensonge par souci de puissance. La question est toute simple : « Où puise t –on la vraie puissance, du côté du
bien ou du côté du mal ? »D’ailleurs qu’est ce que le bien ? Qu’est ce que le
mal ? Le bien n’est rien d’autre que la suppression de toute sensibilité,
l’exaltation de la finesse. En réalité c’est comme la mort qui délivre de la
douleur et purifie l’âme.la transhumance, le passage forcé, l’exutoire pour le
nirvana. Le mal n’est il pas la gangrène, la mort ?
La nature nous parle, les expériences sont légions. La mort qui
frappe n’émeut plus l’homme. La vie de l’être humain est banalisée, la violence
est partout présente et personne ne voit en l’autre soi même. Chacun est
conscient de son destin exceptionnel ; l’ordre a foutu le camp.
C’est de l’amour avec son soleil que viendra le beau temps. Nous
souffrons donc par ignorance, l’ignorance de tout, de nous même. Ce n’est pas de
la méchanceté car comme le disait Socrate « Tout mal de l’homme dérive d’une
ignorance de soi qui se prend pour savoir ».L’ignorance est donc
bêtise.
Voilà pourquoi j’accuse, je dénonce et préconise…
La vie est tellement courte, éphémère que le mal, des ténèbres même
pour si peu ne devrait avoir nulle place pour survivre au détriment de la
lumière. Nous devons respirer, chanter, danser, vibrer au rythme de l’amour afin
de mieux le communiquer autour de nous. C’est le seul moyen de s’affranchir des
souffrances, d’appréhender le bonheur pour prétendre un jour le caresser. Nous
sommes tous des frères et des sœurs peu importe l’enveloppe de peau pour peu que
nous soyons tous des êtres humains. Nous sommes issus d’un même père mais peut
être de différentes mères pour justifier la couleur de notre peau ! Quand nous
l’auront intégré, nous comprendrions que la guerre n’a pas sa place parmi nous.
Il y’aura moins de guerre et plus de paix.
Aimer l’autre comme on s’aime.
Il suffit de ne pas faire à l’autre ce que vous n’aurez pas souhaité qu’on vous fasse. Tout le temps
se mettre à la place de l’autre, l’humecter, le sentir pour mieux ressentir ses
souffrances, ses sensations, ses craintes, ses désirs, ses angoisses. Juste
comprendre que nous sommes tous fait de chair et que la violence sur le corps,
la violence psychologique, la violence domestique, la violence économique fait
aussi mal à l’autre comme à soi même car en réalité personne ne choisit de
naître sous telle ou telle bannière. Il n y a pas de race d’affligés ou de race
de refugiés ou encore de race de privilégiés mais tout simplement une race
humaine astreints à vivre ensemble dans une société.
La différence est une richesse.
L’autre c’est mon ciel car il nous permet au quotidien de nous
améliorer, de comprendre que le monde est divers complexe et riche mais surtout
que la vérité est universelle. La vérité n’a ni race, ni ethnie, ni religion.
L’homme est donc à la fois le problème et la solution et le monde une
construction chacun ayant un rôle fondamental à jouer à moins d’en prendre
conscience. Ah la conscience quand tu nous joues des tours. Rabelais disait à
juste titre que « La science sans conscience n’est que ruine de
l’âme ».
Nous luttons dès lors contre la souffrance, nous exhibons nos
craintes face à la démesure à l’oppression comme jadis des esclaves dans les champs de coton.
Cultivons plutôt l’amour, la paix pour meubler notre séjour sur cette terre
aride. Les oiseaux n’ont certes pas la même couleur, les hommes n’ont pas la
même taille encore moins les arbres, ni l’eau, ni le feu ne se ressemble ! Que
dire de la femme ou de l’homme mais ils sont tous complémentaires. L’amour doit
donc être désintérêt et est pardon sinon comme le volcan en furie nous fera
pleurer de nos égarements.
En réalité, nous cherchons l’amour sans le savoir toute notre vie.
Cet amour qui signifie qu’on pardonne effectivement tout si tant est qu’on
retrouve la paix intérieure. Cette paix qui nous permet de nous dépasser, de
triompher des vicissitudes de la vie, des affres des détails, de
la « méchanceté »qui à vrai dire est ignorance et nous empêche d’y voir clair…Et pourtant l’amour, la paix
vit en nous. Nous sommes originellement
Amour.
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Delasnieve Daspet